Plombier
Au quotidien, le plombier (aussi appelé monteur en installations sanitaires) est en charge d’effectuer des opérations de raccordement de canalisations d’eau à différents appareils sanitaires, installations privées et systèmes industriels. Cependant, ce n’est pas la seule chose dont il est chargé. En effet, il doit aussi savoir réaliser des travaux de remise en état liés à l’usure après utilisation ou à la vétusté des installations. Ces tâches sont, par exemple, la réparation de robinets ou la résolution de problèmes de fuite d’eau.
À son compte ou travaillant au sein d’une entreprise spécialisée dans les installations sanitaires, le plombier doit posséder plusieurs qualités. Tout d’abord, une bonne forme physique. Porter du matériel, soulever un lavabo, travailler accroupi pendant de longues minutes voir heures… Tout ça est épuisant physiquement, et encore plus lorsque cela se répète plusieurs fois dans la journée ! Ensuite, des qualités humaines : le plombier doit mettre son client à l’aise et instaurer un climat de confiance. Il est là pour aider et résoudre un problème, souvent urgent. Il faut alors savoir rassurer le client. Enfin, des qualités intellectuelles et un esprit logique. Les installations sanitaires diffèrent les unes des autres, chaque projet de plomberie est donc différent. Le monteur en installations sanitaires doit analyser la situation avant de passer à l’action.
Pour accéder au métier de plombier, il vous faudra suivre une formation. Sans un niveau bac, une préparation au CAP MIS vous permettra de passer votre diplôme et d’apprendre les compétences nécessaires à votre future profession. Pour les personnes souhaitant un niveau d’études plus élevé, il existe également le Bac pro Technicien en installation des systèmes énergétiques et climatiques.
Niveau salaire, un plombier salarié débutant touchera environ le SMIC. Après des années d’expérience, ce montant augmentera nettement, jusqu’à atteindre les 2 000 euros net par mois. Un plombier à son compte, lui, aura la possibilité de toucher un salaire plus élevé, même si cela dépend en grande partie de sa localisation, la taille de son entreprise et le nombre de ses collaborateurs. En moyenne, un plombier indépendant gagne entre 2 800 et 5 000 euros par mois.
Mécanicien
Passionné par la mécanique et les automobiles, le mécanicien doit aussi être au fait des nombreuses nouveautés dans son secteur, en particulier des équipements électroniques (système ABS, ordinateurs de bord, alarmes…) Au quotidien, ses tâches sont multiples : effectuer un diagnostic, contrôler une voiture et ses différentes pièces, dépanner des véhicules ou en réparer les systèmes mécaniques. Il doit donc faire preuve de polyvalence et posséder de solides connaissances techniques. C’est également à lui de prendre en charge l’entretien courant d’un véhicule (vidange, graissage, etc.)
Travaillant la plupart du temps dans une position inconfortable, le mécanicien doit posséder une bonne constitution physique. Comme pour la plupart des métiers en contact avec le public, un bon relationnel est appréciable afin de mettre sa clientèle en confiance.
Pour devenir mécanicien, il existe un grand nombre de formations. Parmi ces dernières, on peut citer le CAP maintenance des véhicules option voitures particulières. Ce diplôme, idéal pour les personnes qui n’ont pas le niveau bac, est une excellente entrée dans le secteur de la mécanique et permet d’apprendre les rouages du métier. Il existe également d’autres formations à des niveaux plus élevés, comme le Bac pro et le BTS du même nom.
Au début de sa carrière, un mécanicien exerçant dans un petit garage gagnera l’équivalent du SMIC. Au sein d’un concessionnaire, cette rémunération peut atteindre les 1 600 euros brut par mois. Il ne faut pas oublier que ces salaires peuvent différer selon la région dans lequel le mécanicien exerce sa profession. Les mécaniciens travaillant à leur compte, eux, dégagent des revenus mensuels estimés entre 2 500 et 4 500 euros brut par mois.
Aide-soignant
Travaillant au contact des personnes, l’aide-soignant est pour beaucoup une aide précieuse, mais également un soutien moral important. Au quotidien, il devra assurer des soins de prévention et de maintien aux personnes dont il s’occupe, afin d’assurer leur bien-être et de les aider à préserver leur autonomie, ou, dans certains cas, à retrouver cette dernière.
Le métier d’aide-soignant est exigeant. En plus de travailler debout la plupart du temps, il doit également être en bonne condition physique afin d’aider les malades ou personnes en difficulté dans leurs déplacements, voir les porter. Ses horaires sont parfois irréguliers et le travail le weekend, les jours fériés ou même de nuit n’est pas inhabituel. Pour répondre au mieux aux demandes de sa profession, l’aide-soignant doit ainsi avoir pour vocation d’aider son prochain, savoir faire preuve d’empathie et être à l’écoute des personnes. Il est également un vrai soutien pour les familles et proches des patients, qui doivent faire face à des situations difficiles.
Pour devenir aide-soignant, il faut impérativement passer le DEAS (diplôme d’État d’aide-soignant). Ce dernier est équivalent à un niveau CAP et assure à son titulaire de posséder les aptitudes nécessaires à sa future profession. Ce dernier pourra travailler au sein d’un hôpital, d’une clinique, d’un centre de rééducation, d’une maison de retraite…
En début de carrière l’aide-soignant touchera un salaire estimé à environ 1 700 euros net par mois. Avec de l’expérience, cette rémunération pourra atteindre les 2 500 euros net mensuels.