Vous venez de recevoir un héritage immobilier ? Vous vous demandez combien l’État va prélever sur votre héritage ? Découvrez dans cet article les différents impôts qui s’appliquent à une succession et à un héritage immobilier et quelles sont les déductions auxquelles vous avez droit.
Lorsqu’une personne décède, la part de succession revenant à chaque héritier ou légataire indiqué dans le testament est calculée grâce à l’inventaire des biens. Immeubles, meubles, comptes bancaires, comptes d’épargne ou encore portefeuilles de titres sont autant d’éléments qui peuvent être pris en compte dans le calcul des droits de succession.
Pour bien estimer la valeur des biens, cette dernière considère la date du décès et le prix auquel les biens auraient pu être vendus à ce moment. C’est parce que la transmission des biens est soumise à l’impôt sous la forme des droits de succession qu’elle doit impérativement être déclarée à l’administration fiscale. Bien entendu, un légataire peut refuser un héritage, dans ce cas il ne sera soumis à aucun droit de succession.
Il est conseillé de faire appel à un notaire pour gérer les frais de succession d’un défunt. En effet, même si cette étape peut être faite par un particulier, il est vivement recommandé de se rapprocher d’un professionnel, surtout si les biens du défunt représentent une somme importante. Il faudra donc, en complément, prendre en compte les honoraires du notaire ayant travaillé sur le dossier.